"Afin de mettre un terme à cette campagne insidieuse et de protéger tant les intérêts de ses salariés que de ses actionnaires, le groupe Bolloré a assigné France 2 afin d'obtenir réparation devant le Tribunal de Commerce de Paris de son préjudice évalué à 50 millions d’euros", indique le communiqué.
Ce "Complément d'enquête" revenant sur le parcours de l'homme d'affaires breton et notamment sur les activités du groupe familial en Afrique avait été diffusé pour la première fois le 7 avril dernier.
"Cette rediffusion, qui intervient quelques semaines après la diffusion de cette émission totalement à charge et tendancieuse à l'encontre du groupe Bolloré, caractérise désormais une volonté avérée de lui nuire en le dénigrant gravement", a estimé le groupe Bolloré dans son communiqué.
"Ceci porte atteinte à ses intérêts commerciaux", d'autant que l'émission "avait déjà décidé le 9 juin 2016 de revenir sur ce sujet", a souligné le groupe.
Le présentateur de l'émission, Nicolas Poincaré, avait répondu ce jour-là à des accusations de bidonnage, portées par Vincent Bolloré quelques jours plus tôt, concernant le témoignage de deux salariés adolescents d'une plantation du groupe au Cameroun qui dénonçaient leurs conditions de travail. Le journaliste avait démenti "formellement" que ces jeunes garçons mineurs aient été payés pour mentir sur leur âge dans le documentaire sur le groupe Bolloré.
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