Un sac de munitions se trouvait aussi dans la cave fouillée, à une adresse qui avait déjà été perquisitionnée, selon cette même source. Cette perquisition serait en lien avec un jeune homme de 22 ans destinataire d'un SMS envoyé par le tueur juste avant son carnage et évoquant des armes, a-t-on précisé.
Quelque 100 enquêteurs épluchent toujours à Nice des milliers de données dans le cadre de l'enquête en cours, a-t-on aussi appris de cette source proche du dossier. Des clichés retrouvés sur le portable du tueur peuvent notamment laisser penser qu'il étudiait un certain nombre de lieux de rassemblement.
Un cliché concerne ainsi le feu d'artifice du 15 août 2015 à Nice, un autre la course à pied appelée "Prom'Classic", qui avait lieu le 10 janvier 2016, et un autre une affiche indiquant les horaires d'ouverture de la Fan zone de Nice pendant l'Euro de football, selon une source proche du dossier.
Dans ses auditions, le jeune homme concerné par la perquisition de mercredi a désigné le fournisseur du pistolet comme étant un Albanais de 38 ans, également placé en garde à vue avec sa compagne. Mercredi, la garde à vue de ce jeune homme, qui a selon sa mère interrogée par l'AFP fait deux ans de prison pour des "conneries de jeunes", avait été prolongée au-delà de quatre jours. Son avocat Jean-Pascal Padovani avait contesté auprès de l'AFP toute "implication dans un acte terroriste".
Cinq suspects seront présentés jeudi à la justice antiterroriste qui enquête sur la tuerie qui a fait 84 morts le 14 juillet sur la Promenade des Anglais. Il s'agit de quatre hommes âgés de 22 ans à 40 ans et d'une femme de 42 ans arrêtés en raison de leurs contacts avec le tueur tunisien de 31 ans Mohamed Lahouaiej Bouhlel, abattu par la police.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.