A la sortie d'une réunion à l'Elysée, il a souligné le fait que le Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel "n'était pas connu des services de renseignement car il ne s'était pas distingué, au cours des années passées, soit par des condamnations soit par son activité, par une adhésion à l'idéologie islamiste radicale".
"Il semble qu'il se soit radicalisé très rapidement. En tous les cas, ce sont les premiers éléments qui apparaissent à travers les témoignages de son entourage", a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Intérieur a constaté que, désormais, "des individus sensibles au message de Daesh (le groupe Etat islamique) s'engagent dans des actions extrêmement violentes sans nécessairement avoir participé aux combats, sans nécessairement avoir été entraînés".
"La modalité de la commission de son crime odieux est elle-même nouvelle, puisqu'il n'y a eu l'utilisation ni d'arme lourde ni d'explosif et, par conséquent, le traumatisme occasionné par la manière dont ce crime extrêmement violent a été commis choque profondément les Français. Et, en même temps, nous montre l'extrême difficulté de la lutte antiterroriste", a-t-il poursuivi.
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué samedi l'attentat qui a fait 84 morts, dont dix enfants, le 14 juillet à Nice.
Le tueur "est un soldat de l'Etat islamique" qui a agi "en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI", a affirmé samedi l'agence Amaq liée au groupe jihadiste, qui avait déjà revendiqué les attentats parisiens du 13 novembre, les plus meurtriers jamais commis en France avec 130 morts.
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