Le film des événements depuis jeudi soir:
- Jeudi soir, peu avant 23H00, un camion blanc de 19 tonnes fonce dans la foule massée sur la Promenade des Anglais. Il écrase sur deux kilomètres les personnes se trouvant sur son chemin, dont plusieurs enfants.
Selon le président de la région Paca Christian Estrosi, le conducteur tire à plusieurs reprises avec un pistolet avant d'être tué par la police.
La course meurtrière du poids lourd s'arrête non loin du Palais de la Méditerranée, un luxueux complexe hôtelier, pneus crevés, pare-brise criblé de balles.
- Sur la Promenade des Anglais, fermée à la circulation en ce soir de 14 juillet, les témoins, dont un journaliste de l'AFP sur place, décrivent des scènes de panique, de "chaos absolu".
- Vendredi, un peu après 03H00, les enquêteurs trouvent à l'intérieur du camion des papiers d'identité. L'homme figurant sur ces papiers n'est pas connu des services de renseignement pour radicalisation mais connu de la justice pour des délits de droit commun.
- Peu avant 04H00, François Hollande déclare, depuis l'Elysée, que l'attentat est "une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié".
Il annonce la prolongation de trois mois de l'état d'urgence, qui devait s'achever le 26 juillet et décide de faire appel aux militaires réservistes.
- Le bilan, établi à 77 morts, monte à 84 parmi lesquels de nombreux enfants. S'y ajoutent 18 personnes "en état d'urgence absolue" (ministère de l'Intérieur).
- Les réactions d'indignation se succèdent. Le président américain Barack Obama, la chancelière allemande, Angela Merkel, Downing Street (Londres) ou le Vatican condamnent, entre autres, l'attentat, tout comme les pays arabes, l'Iran ou Israël.
La plus haute institution de l'islam sunnite en Egypte, Al-Azhar, appelle à l'unité pour "débarrasser le monde du terrorisme".
Le Conseil de sécurité de l'ONU observe un moment de silence en hommage aux victimes.
- Le chauffeur du camion a été identifié. Il s'agit du propriétaire des papiers découverts à l'intérieur du véhicule: Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, 31 ans, né en Tunisie et domicilié à Nice. Une perquisition a lieu à son domicile.
- François Hollande qui décrète un deuil national samedi, dimanche et lundi se rend à Nice à 12H30. Il appelle à "l'unité" et à la "cohésion" après une visite au chevet des victimes et affirme qu'"une cinquantaine de personnes sont encore "entre la vie et la mort". "Parmi ces victimes, il y a des Français, il y a aussi beaucoup d'étrangers, et il y a beaucoup d'enfants, de jeunes enfants".
- L'ex-femme de l'homme qui a foncé sur la foule est placée en garde en vue.
- Le procureur de la République de Paris François Molins annonce que l'attentat a fait au moins 84 morts, "dont 10 enfants et adolescents". Il recense "202 blessés, dont 52 en état d'urgence absolue" qui sont "entre la vie et la mort", parmi lesquels 25 sont encore en réanimation.
Le tueur, "totalement inconnu" des services de renseignement (procureur), avait été condamné "une seule fois" à six mois de prison avec sursis à la suite d'une altercation (garde des Sceaux).
- François Hollande s'entretient avec la chancelière allemande Angela Merkel, la nouvelle Première ministre britannique Theresa May et Barack Obama.
- Manuel Valls nie qu'il y ait eu une faille dans la sécurité à Nice et qualifie l'auteur de "terroriste sans doute lié à l'islamisme radical". Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ne confirme pas ce lien.
- Samedi matin: François Hollande préside à l'Elysée un Conseil restreint de sécurité et de défense.
- Le groupe Etat islamique (EI) revendique la tuerie, selon l'agence Amaq liée au groupe jihadiste. "L'auteur de l'opération (...) menée à Nice en France est un soldat de l'Etat islamique", affirme Amaq.
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