Au classement du Championnat du monde, Hamilton revient à 4 points de Rosberg, toujours leader, sauf si l'Allemand devait être pénalisé pour des conversations radio avec son équipe, quand il a eu des problèmes de boîte de vitesses en fin de course.
"C'était un problème très critique, donc il m'ont juste dit ce qu'il fallait faire", a expliqué Rosberg, pas spécialement inquiet. Après la conférence de presse des trois premiers, il a filé à la direction de course pour s'expliquer sur ce point.
C'est la 47e victoire d'Hamilton en F1, dont quatre cette année, quatre à Silverstone et trois d'affilée depuis 2014 dans le temple anglais de la vitesse. Ce n'est que le 3e doublé des Flèches d'Argent en dix courses cette saison, Rosberg mène toujours 5 victoires à 4. Le cap de la mi-saison sera franchi dans 15 jours en Hongrie.
"Je suis très honoré de gagner encore ici, devant ce public fantastique", a dit Hamilton après avoir été interrogé sur le podium, à chaud, par Mark Webber, l'ex-pilote Red Bull. Quant à Rosberg, un peu résigné, il a comme samedi salué le "bon travail" d'Hamilton et expliqué qu'il "ne pouvait pas faire mieux aujourd'hui".
- Red Bull loin devant Ferrari -
Le triple champion du monde anglais a fait une course quasiment sans-faute, à part un gros écart dans ce virage 1 (Abbey) qui a aussi posé des problèmes à ses principaux rivaux. Il s'est imposé devant des milliers de drapeaux "Union Jack", déployés dans les tribunes par plus de 100.000 spectateurs, sous un soleil revenu.
La course a vraiment débuté au 6e tour, après cinq tours bouclés au ralenti derrière la voiture de sécurité, en pneus pluie sur une piste détrempée, en raison d'une grosse averse, aussi courte que brutale, quelques minutes avant le départ.
"Il y avait beaucoup d'eau sur la trajectoire, j'étais prêt à courir au bout de deux tours", a estimé Verstappen. "Cela aurait été drôle de commencer pour de vrai, en démarrant sur la grille", a souri Hamilton. Il aurait été très avantagé par sa pole position, dans ce cas de figure.
Dès que la voiture de sécurité s'est effacée, la moitié des monoplaces sont rentrées au stand pour mettre des pneus intermédiaires, mais les Mercedes et les Red Bull ont attendu un ou deux tours de plus et conservé les commandes de la course, après ce changement de pneus indispensable, la piste commençant à sécher sur la trajectoire idéale.
Les Ferrari ont dû se contenter de la 5e place de Kimi Räikkönen et de la 9e place de Sebastian Vettel, malgré une pénalité de cinq secondes. Les voitures rouges, une fois de plus, ont été dominées par les Red Bull à moteur Renault (badgé TAG-Heuer) de Verstappen, encore sur le podium, et de Daniel Ricciardo, 4e et jamais menacé par Räikkönen.
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