Le 16 avril 2016, à 1h30 du matin, à Caen (Calvados), une femme d'une trentaine d'années rentre d'une soirée passée chez des amis. Place Saint-Sauveur, elle se dirige vers un attroupement d'une centaine de personnes. Il s'agit dune manifestation du mouvement Nuit debout. Les gens discutent entre eux calmement. Un quart d'heure après son arrivée, la police envahit les lieux, pour disperser les manifestants à coups de bombes lacrymogènes.
Elle se défend avec un bidon en plastique
La jeune femme est alors "piégée" par la foule qui jette divers objets en direction des forces de l'ordre. Gazée, affolée, elle s'arme à son tour d'un bidon en plastique trouvé dans un conteneur de poubelle, et s'en sert comme projectile. Un policier l'évite de justesse. Il se constituera partie civile. La prévenue a comparu le mercredi 6 juillet devant le tribunal de grande instance de Caen, pour violence envers un représentant de l'autorité publique. A la barre, elle reconnaît que son geste n'était pas une bonne idée.
"Cette peine serait infamante !"
Le procureur a requis 2 mois de prison avec sursis, estimant ce passage à l'acte démesuré. Il ajoute que cette peine la dissuadera de participer à ce genre de manifestation qui n'a pour but que de s'en prendre aux policiers, même si cette personne n'a pas le profil d'une délinquante.
Ce réquisitoire braque l'avocat de la défense : "Évidemment qu'elle n'a pas ce profil ! Elle est infirmière au CHU et peut de ce fait être une victime. Il faut être mesuré, il ne s'agit pas de violence volontaire ! Où est le préjudice ? Comment un policier a-t-il pu craindre une citoyenne gazée qui jette un bidon en plastique, alors qu'eux-mêmes sont regroupés et armés ? Cette peine serait infamante ! Il faut rejeter cette constitution de partie civile. De plus, Nuit debout est un mouvement pacifique. C'est notre droit de manifester dans le calme."
En ce qui concerne la peine de prison avec sursis, le défenseur a été entendu. Néanmoins, la prévenue écope de 300 euros d'amende, de 200 euros de frais de justice et de 200 euros de préjudice moral.
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Si je comprends bien c'est la police (et la justice) contre TOUS? Et ça gère pépère... Mais... On va gagner l'Euro alors c'est vrai que pourrir la vie d'une infirmière, d'un lycéen , d'un citoyen ça ne compte pour pas grand chose ET ça fait marcher les zaffaires des zavocats! Vive la France des nuits debout.
Mais oui bien sûr, lorsqu'il s'agit d'une femme les flics font les forts. On les voit aussi lorsqu'ils ont à faire à des casseurs, là il n'y a plus personne. Comment dans ce cas là voulez-vous qu'on aime notre police. Et pourtant il en faut des flics et des policiers. Finalement je crois que le problème viens d'en haut et de la justice qui n'ont aucun lien avec le quotidien. Nous vivons , à mon sens, dans une république bananière où tout s'achète. Il n'y a plus de moralité ni d'honneur. Ce que je dis n'est que le reflet de tout ce que tout le monde pense. Pauvre FRANCE.
J hallucine...bon on fait quoi? On peut l aider? Lui payer un avocat pour l appel?
un flic collabo de hollande prime sur l opinion des citoyens
2017 le ps devra etre juge et les fonctionnaires collabos revoques on ne peut garder des gauchistes dans l'etat et encore moins des vallsites