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Calvados : à Douvres-la-Délivrande, le calvaire de deux petits garçons

Au tribunal de grande instance de Caen (Calvados), mardi 5 juillet 2016, le père de deux enfants était jugé pour violences par ascendant sur mineurs de juillet 2015 à janvier 2016, à son domicile de Douvres-la-délivrande au nord de Caen, ainsi que pour intimidations visant à obliger des victimes à se rétracter. Le père ne s'est pas présenté au tribunal, mais les enfants, eux, en ont eu le courage, accompagnés de leur mère. Ils disent simplement : "Il ne nous aime pas".

Calvados : à Douvres-la-Délivrande, le calvaire de deux petits garçons
Au sein du tribunal de grande instance de Caen. - Tendance Ouest / BJ

Un père de famille était jugé au tribunal de grande instance de Caen (Calvados) mardi 5 juillet 2016. Il était prévenu du violences sur mineurs et d'intimidations visant à obliger les victimes à se rétracter.

Un couple, parents de deux jeunes enfants, se sépare. L'autorité parentale n'est confiée, au départ, qu'à la mère. Le juge aux affaires familiales n'accorde un droit de visite au père que dans un lieu neutre. En 2012, celui-ci se voit accorder un droit d’hébergement un week-end sur deux. Lors de leur visite, les enfants ne reçoivent aucune marque d’affection, ni jouets, ni chambre, ils dorment dans un canapé clic-clac, dans l'entrée du logement.

Le calvaire commence

C'est à partir de 2015 que le calvaire des petits garçons va commencer. L'ainé, âgé de 11 ans, subit une tentative de brûlure avec un briquet. Lors d'une sortie, le père lui met autour du cou la laisse du chien pour le "promener", il en gardera les marques durant trois jours. Le second, 8 ans, a une peur bleue des araignées et chez son père, il y en a beaucoup. Alors il est enfermé dans le noir.

A ces brimades, s'ajoutent des incitations à boire de l'alcool, des coups de pied, des insultes, des menaces. Les enfants ne sont jamais appelés par leur prénom, mais "bâtards ! p'tits cons !". Ils sont en permanence maltraités, humiliés, méprisés. Il va même jusqu'à leur assurer, qu'un jour il leur "coupera les couilles".

Stress, cauchemars, séquelles psychologiques

En janvier 2016, les enfants se confient à des copains de classe. A ce moment une plainte est portée et des certificats médicaux produits. L'aîné est soumis à un stress aigu et sujet à des cauchemars. Le plus jeune souffre de graves séquelles psychologiques. Depuis cette date, ils ne voient plus leur père. Celui-ci envoie deux SMS à son ex-compagne, les traitant de menteurs, menaçant de ne plus verser la pension alimentaire et de porter plainte pour diffamation.

Malgré ses dénégations, il ne se donne pas la peine de se présenter à l'audience du mardi 5 juillet, au tribunal de grande instance de Caen, où il est jugé pour violences par ascendant sur mineurs, de juillet 2015 à janvier 2016, à son domicile de Douvres-la-Délivrande au nord de Caen, ainsi que pour intimidations visant à obliger des victimes à se rétracter. Les enfants, eux, ont eu le courage d’être présents, accompagnés par leur mère. Ils disent simplement : "Il ne nous aime pas".

Le prévenu conteste formellement

Lors de l’enquête, le prévenu, âgé de 43 ans, conteste formellement la réalité des faits. Il maintient que tout se passe bien avec les enfants, qu'il est parfois sévère car ils sont turbulents. "Leur mère est trop laxiste. Jamais je n'ai enfermé mon fils dans le noir, c'est faux ! Quant à la laisse, c'est son frère qui l'a étranglé avec ! Tout ce que l'on me reproche n'est que pure invention".

Personnalité névrotique et rigide

L'expertise psychiatrique décrit une personnalité névrotique et rigide, mais sans pathologie psychotique. L'homme souffre de la maladie de Parkinson à un stade avancé. Le procureur souligne que toutes ses dénégations n'ont pour seul but que de tenter d'échapper à ses responsabilités. "Le discours des enfants est authentique et crédible. D'ailleurs, le juge aux affaires familiales avait bien estimé la dangerosité du prévenu". Le parquet suit son réquisitoire : 12 mois de prison avec sursis assortis de 24 mois de mise à l'épreuve. S'y ajoute l'obligation de verser à chaque enfant 1500 euros de dommages et intérêts et 500 euros à leur mère. Il lui est interdit d'entrer en relation avec eux.

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