"Griezmann terrasse L'Allemagne", titre Libération, "Griezmann envoie la France en finale", écrit Le Figaro, "Grizant" s'amuse 20 Minutes, "Mais quel pied!", ose Le Parisien. "L'Extase", s'exclame enfin L'Equipe.
La presse régionale s'enflamme tout autant: "On est en finale", confirment Ouest-France, la Voix du Nord, La République du Centre-Ouest, "Phénoménal", affirme Le Télégramme, "Quelle victoire", pour L'Ardennais, "Une victoire tant attendue", note Le Maine Libre, "leur jour de gloire", souligne Sud-Ouest. "Ils l'ont fait", se réjouit Le Télégramme et que "la fête continue", espère Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Enfin, "MERCI", titre la Provence.
Bien évidemment, tous ces titres sont accompagnés d'une grande photo de Bleus tout sourire.
Pour L'Equipe encore : "Griezmann a porté" ses camarades en "inscrivant deux buts" et "en réalisant des différences incroyables." Et pour Vincent Duluc, "il n'est nul besoin de se gratter la tête pour trouver un nom" à cette équipe de France : "génération Griezmann".
Une génération de joueurs qui, avec "leurs airs d'éternels adolescents, leur insolence et leur amour du jeu symbolisent déjà une autre France. Celle qui ne court pas après sa grandeur passée, croit en son talent et aura, dimanche, l'occasion de graver son nom dans la grande histoire du sport", assure Frédéric Vézard, dans Le Parisien.
- 'Une génération spontanée' -
"Bienvenue à la génération Griezmann - lutin génial dont le football respire la joie de vivre- quasiment une génération spontanée, pour qui le meilleur est sans doute à venir", estime Philippe Marcacci, de l'Est Républicain.
"On a senti quelque chose de spécial, entre inéluctabilité et état de grâce", note Grégory Schneider, dans Libération qui a vu un "Griezmann de gala".
Une chose est certaine pour Vincent Duchesne, du Figaro, ce succès aux dépens des champions du monde, "fera date dans l'histoire du football français". Et donc on : "leur doit bien un MERCI majuscule", estime Jean-Michel Marcoul, dans La Provence. "A la hauteur de l’exploit sportif et du moment rare qu’ils nous ont offert", précise-t-il.
"La séquence de 50 ans de défaites en matches officiels face à l'Allemagne, a été stoppée net", rappelle Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne.
C'est pourquoi: "ce que nous avons vécu hier soir est historique. Il aura fallu 58 ans pour remettre les pendules à l’heure", souligne Sébastien Lacroix dans l'Union. "Il fallait le faire, ils l’ont fait, chapeau", ajoute-t-il.
La France s'est qualifiée pour la finale de l'Euro-2016, où elle affrontera le Portugal dimanche soir au Stade de France, en battant l'Allemagne (2-0) jeudi en demi-finale à Marseille. Deux buts marqués par l'attaquant Antoine Griezmann (45+2 s.p., 72).
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