Il s'agit du deuxième et dernier tour de ce vote qui devait départager au départ cinq candidats. Mais après un premier tour, mardi, l'ancien ministre de la Défense Liam Fox a été éliminé et le secrétaire d’État aux Retraites Stephen Crabb a annoncé son retrait.
Restent en lice la ministre de l'Intérieur Theresa May, arrivée largement en tête mardi avec 165 voix, soit la moitié des députés tories, la secrétaire d'Etat à l'Énergie Andrea Leadsom et le ministre de la Justice Michael Gove.
A l'issue du scrutin, dont le résultat devrait être connu jeudi en milieu d'après-midi, les deux finalistes seront départagés durant l'été par un vote par correspondance des 150.000 adhérents du Parti conservateur.
L'élu(e) sera désigné(e) officiellement le 9 septembre, et aura la lourde tâche de mener les négociations de sortie du l'Union européenne tout en tenant la barre d'un pays pris dans les turbulences économiques du Brexit.
Le groupe immobilier londonien Great Portland Estates a mis en garde jeudi sur "l'impact négatif" du Brexit sur la croissance de la capitale britannique.
"A court terme, nous nous attendons à ce que la confiance diminue et à ce que certaines décisions d'investissement de la part d'entreprises soient repoussées", a averti son directeur général Toby Courtauld.
L'immobilier a été le premier secteur à être touché concrètement par le vote historique. Depuis lundi, six groupes financiers ont été contraints de geler leurs fonds immobiliers face à l'afflux de demandes d'investisseurs apeurés souhaitant récupérer leurs placements.
Du côté des Bourses, l'indice Nikkei a cédé jeudi 0,67%, sa troisième séance de repli. "Il existe des craintes sur l'économie mondiale", a souligné auprès de Bloomberg News Keita Kubota, d'Aberdeen Investment Management.
En Europe, les principales Bourses repartaient de l'avant après trois séances consécutives de nets replis liés aux inquiétudes sur le Brexit.
La campagne pour la succession de M. Cameron, qui avait annoncé sa démission au lendemain du référendum du 23 juin, a elle viré à l'aigre ces derniers jours avec une série de coups bas.
Nick Boles, directeur de campagne de Michael Gove, a ainsi dû présenter publiquement ses excuses après avoir incité les partisans de Theresa May à voter pour son candidat afin d'écarter de la course Andrea Leadsom, arrivée en deuxième position mardi.
M. Boles a assuré sur Twitter que Michael Gove, un des principaux acteurs de la campagne pour le Brexit, n'était "pas au courant" de ses agissements.
Andrea Leadsom, une eurosceptique également, a de son côté dû rendre public son CV après que des opposants l'eurent accusée d'avoir enjolivé son expérience professionnelle à la City. Mais, selon le Guardian, le document publié présenterait lui-même des omissions.
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