"Nous n'avons pas l'intention de commencer une course au (taux d'imposition le) plus bas", a déclaré le grand argentier allemand lors d'une conférence de presse à Berlin, utilisant l'expression anglaise "race to the bottom".
Son confrère britannique George Osborne a fait part lundi de son intention d'abaisser le taux de l'impôt sur les sociétés à moins de 15%, dans la foulée de la décision britannique de quitter l'UE et pour prévenir un exode d'entreprises notamment étrangères.
M. Osborne "a fait des annonces, j'espère qu'il va élaborer dessus" lors de la prochaine réunion des ministres des Finances de l'UE la semaine prochaine, a dit M. Schäuble, rappelant que les efforts de l'UE ces dernières années portaient sur une harmonisation fiscale, par exemple des bases d'imposition.
"Nous ne sommes pas opposés à la concurrence fiscale", a précisé le ministre conservateur, fidèle vassal de la chancelière Angela Merkel, mais celle-ci doit être "juste".
De manière générale, la perspective du Brexit, tel que décidé par les électeurs britanniques par référendum le 23 juin, ne devrait pas peser outre mesure sur la conjoncture allemande, a dit M. Schäuble.
"A l'heure actuelle, nous ne voyons pas d'influence négative sur la situation économique" allemande, selon lui. "Nous ne savons pas si cela va rester ainsi".
M. Schäuble présentait à Berlin son projet de budget pour 2017. Les comptes fédéraux seront excédentaires, pour la troisième année de suite, selon ce plan. M. Schäuble prévoit de les maintenir à l'équilibre ou dans le vert au moins jusqu'à 2020.
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