Au total, 62% des actionnaires ont voté contre la septième résolution présentée à l'assemblée générale, définissant les éléments de rémunération de M. Kron, qui a quitté l'entreprise le 31 janvier dernier, deux mois avant la fin de l'exercice décalé (2015-2016) de l'entreprise.
Au titre de cet exercice, M. Kron s'est vu attribuer 1 million d'euros brut de rémunération fixe, 1,16 million d'euros brut de rémunération variable, ainsi qu'une "rémunération brute variable exceptionnelle" de 4,45 millions d'euros, conditionnée à l'aboutissement de la cession d'une partie de l'activité énergie d'Alstom à General Electric (GE). Celle-ci est devenue effective en décembre 2015.
Alstom a noté que l'assemblée générale 2015 de l'entreprise avait émis un avis favorable à un tel mécanisme, à 87,18%.
L'AG de mardi, tenue près du siège de la société à Saint-Ouen (nord de Paris) a vu s'exprimer plusieurs actionnaires opposés à la rémunération de M. Kron, alors que l'entreprise a décidé de ne pas verser de dividende, comme en 2014-2015.
Alstom, recentré sur les transports après la cession de ses activités énergie à GE, a publié pour le dernier exercice un résultat net de trois milliards d'euros.
L'assemblée générale a en revanche entériné sans problème, à plus de 97%, la rémunération du successeur de M. Kron, Henri Poupart-Lafarge.
Le quorum était de 66,76%. L'Etat dispose actuellement de 20% des droits de vote chez Alstom.
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