"Il est en garde à vue depuis ce matin pour dénonciation de crime ou délit imaginaire", a indiqué à l'AFP une source proche de l'affaire, confirmant une information de TF1.
Une source policière a également confirmé son placement en garde à vue.
En l'absence de témoins, le récit de l'homme de 59 ans avait rapidement suscité la méfiance des enquêteurs et des sources policières avaient appelé à "la plus grande prudence".
Blessé à l'arme blanche à l'abdomen et à la clavicule, il avait lui-même appelé les secours le 1er juillet et déclaré aux policiers avoir été agressé par un couple armé d'une hache et d'un couteau.
Selon lui, ils avaient crié "Allah Akbar, chien d'infidèle" en prenant la fuite.
L'enquête, ouverte dans un premier temps pour tentative d'homicide volontaire, avait été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait fait part de sa "plus vive indignation", immédiatement après l'annonce de l'agression présumée.
Le 12 mai, un enseignant juif qui était accusé d'avoir inventé une agression antisémite, quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015, suscitant alors un vif émoi, a été condamné à Marseille à six mois de prison avec sursis.
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