Interrogé sur le dépôt d'une telle motion contre le gouvernement après l'engagement du 49-3, le président du principal groupe d'opposition à l'Assemblée a répondu "non". "Stop à la mascarade", que "Valls se débrouille avec son champ de ruines", "nous ne sommes pas là pour servir de témoins à ces règlements de comptes à gauche", a-t-il lancé en conférence de presse.
Et de donner "rendez-vous devant les Français dans neuf mois" environ pour changer de majorité, à l'occasion des élections présidentielle et législatives.
"Ce gouvernement, après avoir tout lâché aux frondeurs et aux syndicats, a réussi la prouesse d'avoir un texte rejeté par les syndicats, les entreprises, une large majorité de Français" et d'"avoir humilié comme jamais le Parlement", selon cet élu LR de Seine-et-Marne.
Du côté des parlementaires LR, "on a fait le travail sur le fond au Sénat", mais "aucun amendement n'a été repris en commission à l'Assemblée" lors de l'examen en deuxième lecture du projet de loi.
Peu avant, le chef de file des députés UDI, Philippe Vigier, avait aussi jugé qu'il fallait "que la mascarade s'arrête". "Les Français en ont ras-le-bol", avait-il ajouté, tout en n'excluant pas de suivre si "LR décidait de faire une motion de censure".
"François Hollande a fini de couper la gauche en deux, casser les syndicats en deux, et porte la responsabilité de ne pas avoir avancé avec l'opposition sur le sujet de l'emploi", a jugé ce député d'Eure-et-Loir devant la presse.
Ce dirigeant centriste a aussi glissé que "ceux qui font appel à l'exemple de Michel Rocard font le contraire" à gauche.
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