L'homme de 50 ans avait fait appel de son renvoi aux assises, ordonné par un juge d'instruction le 25 mars. Il a encore la possibilité de se pourvoir en cassation contre la décision de la chambre d'instruction de la cour d'appel, qui a confirmé jeudi l'ordonnance de mise en accusation, selon une source judiciaire.
Son avocat, Thierry Levy, n'était pas immédiatement disponible samedi pour commenter la décision.
En quelques jours, Dekhar avait mis la police sur les dents et les images de sa silhouette dans les locaux de BFMTV, le 15 novembre 2013, avaient été diffusées en boucle. Ce jour-là, armé d'un fusil à pompe, il n'avait pas ouvert le feu.
Trois jours plus tard, il était entré dans les locaux de Libération et avait blessé grièvement un assistant photographe, avant de prendre la fuite. Il avait ensuite tiré plusieurs coups de feu devant le siège de la Société générale, dans le quartier d'affaires de La Défense.
Outre les tentatives d'assassinats, le juge a aussi ordonné son renvoi pour la brève prise d'otage qui avait suivi l'épisode de La Défense, lorsqu'un automobiliste avait été contraint de le conduire jusqu'à la place de l'Etoile, à Paris.
Il avait été arrêté le 20 novembre grâce au témoignage de l'homme qui l'hébergeait. Ce dernier a aussi été renvoyé aux assises pour les délits connexes de destruction de preuves, en l'occurrence le fusil, et recel de malfaiteurs.
Lorsque le parquet de Paris avait pris ses réquisitions pour un renvoi aux assises, l'avocat de Dekhar avait affirmé que son client n'avait pas eu l'intention de tuer.
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