Mais l'homme Mais il est de moins en moins visible. “Il a aujourd’hui 85 ans. Il est venu l’an dernier, mais pas sûr qu’il passe cette année”, constate Dominique Normand, son amie, qui l’a longtemps accompagné puis a repris le mythique troquet “Chez Max”, pour en faire le restaurant “La Normande” il y a dix ans.
50 ans de croque-messieurs
“Sa spécialité, c’était le croque-monsieur. Il ne faisait que ça ! Mais on a ensuite arrêté, ça ne se vendait plus”, se souvient-elle. Avec les changements des habitudes de consommation, le stand s’est aujourd’hui naturellement tourné vers les saucisses, les andouillettes, les frites. Là où les visiteurs venaient boire un rhum ou une bière, aujourd’hui “les gens font attention.” Ce qui ne déplait à “Monsieur Max” : “il est heureux de la continuité de l’affaire ! Mon fils a géré le stand après lui, et puis ce fut mon tour. Cela reste en famille !”
Mais toute une vie de foire ne s’oublie pas si vite. Alors que ses sorties se font plus rares, Monsieur Max reste une personnalité notoire de celle de Caen. “Les foires, c’est toute sa vie ! Plus qu’à son stand, c’est l’homme à qui on faisait toujours référence, celui qu’on sollicite. Ça lui manque quand il ne peut pas être présent. Et ça manque aux autres exposants : ils demandent tous de ses nouvelles ! Il a toujours aimé la Foire de Caen, où il a beaucoup d’amis.”
Et la Foire le lui rend bien : il y a quelques années, elle lui avait dédié une réception pour célébrer toutes ces annéesannées passées au parc-expo. Si le parfum des croque-messieurs a disparu du stand, le souvenir de Monsieur Max reste, lui, bien vivace.
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