Route à la dénomination pas si lointaine de nos vies contemporaines puisqu’elle remonte au XIXe siècle sous la plume du géographe allemand Ferdinand von Richthofen. Mais, la route de la soie n’a pas attendu cette époque pour exister, elle qui depuis l’antiquité a servi de voie de passage et d’échanges entre l’Occident et l’Orient.
Axe marchand et source de contes
Axe commercial majeur sur la surface du globe, elle a favorisé aiussi bien l’échange de biens que d’idées, de Chang’an, l’actuelle X’ian, alors capitale de la Chine, jusqu’à Antioche, aujourd’hui située en Turquie, au bord de la Méditerranée. Le bouddhisme et l’islam ont ainsi pu étendre leur influence sur de nouveaux territoires. Caen Expo Congrès s’est permis d’y ajouter Istanbul, non par fantaisie, mais tout simplement parce qu’il n’existe pas qu’une seule route de la soie. Certains historiens font même prolonger son itinéraire jusqu’à Venise, elle qui emprunte originellement pas moins de neuf pays : Chine, Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Iran, Irak, Syrie, Turquie. Jadis, les marchands étaient bien heureux de récupérer la précieuse étoffe, transportée depuis le cœur de la Chine. Les épices, le thé, le papier, la boussole, différents tissus, la porcelaine ou encore la poudre n’étaient pas sans alimenter également les caravanes, sur des routes peu sûres, souvent prisées par les pillards.
C’est une autre voie marchande, celle empruntée par le navigateur Marco Polo qui dès le XIVe siècle fit de l’ombre à la route de la soie. mais son mythe a traversé les siècles sans encombres.
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