La Région Basse-Normandie en partenariat avec le Centre national du cinéma et de l'image animée et en collaboration avec la Maison de l'Image Basse-Normandie soutient le cinéma en fournissant des aides à l'écriture à ceux qui en font la demande. C'est ainsi que le projet de Leïla Kilani a pu voir le jour, une production multinationale puisque'on y trouve la france mais aussi le maroc et l'allemagne.
Voici l'histoire du film "sur la planche":
A Tanger, Badia et Imane travaillent dans un atelier de conditionnement de crevettes. Métier pénible et humiliant du fait de l'odeur qui pénètre ses pores au point que Badia s'écorche à grande eau. Badia a les mains occupées et la tête désœuvrée. Elle se parfume de mensonges pour ne pas sentir la crevette, alors elle se dit autre. Fille textile par exemple.
Avec deux autres jeunes filles de 20 ans, Asma et Nawal, elles forment une jeune bande qui « travaille » et traverse la ville.
Du jour - de l'usine à crevettes au port, de l'usine à textile en Zone franche - à la nuit aux maisons de bord de plage. Leur univers hétéroclite est mal défini. Le temps est rare. L'espace est rare. Le sommeil est rare. Un rythme effréné. « On est là ! » disent-elles, elle courent dans la ville. Leur obsession : bouger.
Le film sort sur tout le territoire en février prochain, mais venez le découvrir avant tout le monde demain soir au café des images d'Hérouville saint clair à 20h30 au tarif normal.
Ecoutez Guillaume Deslandes nous raconter l'implication de la maison des images de Basse Normandie dans le projet:
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