C’est en mars 1991 que la municipalité décidait de doter la commune d’un poumon vert de 32 hectares, de 40 000 arbres et de plus de 4 kilomètres de chemins pour épargner ses habitants du bruit et de la vue trop proche du périphérique sud.
17 hectares de plus
Envisagé depuis sa création, le projet concernerait les deux communes et devrait prochainement intégrer le nouveau plan local d’urbanisme d’Ifs. Ce nouvel aménagement partagé entre les deux municipalités est “très attendu par la population non seulement ifoise, mais de tout le bassin sud”, explique t-on à la mairie d’Ifs.
“Notre volonté est d’agrandir la forêt de 17 hectares le long du périphérique. Cela procureraitune zone de respiration au sud de Caen, tout comme une garantie de conservation des terres, afin d’éviter toute spéculation immobilière dans le futur. Enfin, c’est une mesure de développement durable, dans la mesure où les arbres absorbent le CO2 des villes.”
Ces arguments sont loin de séduire le propriétaire des terrains concernés, Henri Pomikal, farouchement opposé à laisser partir ses terres agricoles. “La bretelle pour Ikea m’a privé de deux hectares de culture, mais il s’agissait de favoriser de l’activité. Transformer ces terres
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.