Les riverains de la chapelle, ancienne propriété de la Fraternité Saint Pie X, s'était déjà mobilisée en 2010 pour sauver un cloître, sans succès. L'affichage d'un permis est notamment remis en cause. « C'est un acte frauduleux du promoteur de l'avoir affiché rue Saint-Ouen alors que le projet voit le jour rue Caponière », scande Me Doutressoulle. « La destruction du cloître est un massacre historique et architecturale ». L'affaire a été mise en délibéré.
Me Doutressoulle a par ailleurs d'autres intérêts dans ce dossier. Cet avocat caennais en est sûr : il est le propriétaire de la chapelle du Bon Sauveur. « Il y a eu il y a quelques années une offre d'achat par la société en nom collectif (SNC) Caen-Caponnière / Eiffage à la fraternité Saint Pie X. J'avais fait délivré une assignation devant le Tribunal de grande instance (TGI) visant à dire que dans le cas où elle n'accepterait pas l'offre, moi je l'acceptais. Il y a donc eu consentement sur la chose et sur les fonds. J'ai acheté la chapelle au prix de 350000 euros ». Le TGI doit statuer dans les prochains mois sur cette affaire. La Ville de Caen, elle, projetait d'acquérir la chapelle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 2006, afin d'en faire un centre chorégraphique.
Bonus audio : écoutez le témoignage de Me Doutressoulle
Bonus vidéo : regardez les images de la destruction du cloître du Bon Sauveur
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