Certains les associent à de la pollution visuelle, d’autres à un bon coup de pouce financier. Jacqueline, qui bénéficie du loyer généré par les deux panneaux plantés sur son terrain, “ne se plaint pas”. “L’argent de la location paie mes vacances depuis quinze ans !”, se réjouit-elle.
2 000 euros par an
Non loin, Jacques Roussel est tout aussi enthousiaste, lui qui compte trois panneaux de 4 mètres sur 3 dans son jardin. “Ils sont orientés plein nord et ne créent donc pas d’ombre sur la maison”. D’ailleurs, il n’a pas eu le choix au moment de l’achat de sa maison. “Leur présence était inclus dans la vente. Finalement, nous en sommes bien contents”. Chaque année, ils lui rapportent un peu plus de 2 000 €, “de quoi payer les impôts, et même mettre un peu de côté”.
Cependant, il est aujourd’hui plus compliqué qu’auparavant d’installer des panneaux publicitaires sur sa propriété. Une autorisation doit être accordée par les mairies qui, dans bien des cas, préfèrent plutôt utiliser les terrains communaux que les jardins des particuliers. La renégociation des locataires s’en trouve compliquée, car en cas de changement de bailleur, il faut obtenir une nouvelle autorisation de la mairie.
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