Pensant que les destinataires en ont un besoin urgent, et pour éviter qu’il ait à retourner les chercher au bureau de poste, elle signe les accusés de réception à leur place et glisse les courriers dans les boites aux lettres. Pour le chéquier, aucun problème.La destinataire le trouve sans difficulté. Mais, le courrier contenant la carte grise disparaît lui d’une manière inexplicable et conduit son destinataire à porter immédiatement plainte pour vol, en constatant que ce n’est pas sa signature qui figure sur le récépissé postal. Le courrier s’est-il mélangé avec des prospectus et a t-il été jeté ? Un tiers a t-il pris un pli qui dépassait éventuellement par l’ouverture de la boite aux lettres ? La postière se retrouve en tout jugée par le tribunal correctionnel jeudi 1 septembre pour faux en écriture. Même si celle-ci a conservé son travail, Me Delphine Quilbé rappelle que sa cliente avait été très éprouvée par cette histoire. Cette faute professionnelle a été sanctionnée, “pour le principe”, puisqu’il n’y avait eu ni vol, ni intention de nuire, par un mois de prison avec sursis et 400 € d’amende.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.