Et, lorsqu’une adjointe au maire vient à passer, la tenant pour responsable du non avancement de son dossier, il se précipite sur elle en lui criant : “Sur le Coran et la tête de ma fille, je vais te tuer, grosse bouffonne”. L’élue n’a pas été agressé physiquement grâce à l’intervention de deux témoins mais extrêmement choqué s’est vue prescrire dix jours d’arrêt de travail. Le prévenu, qui a déjà dix mentions à son sacier, comparaît détenu et explique qu’il trouve injuste de ne pas se voir attribuer plus vite le F5 dont il a besoin. M. T , qui est en retard dans le paiment de ses loyers, est par ailleurs bien connu des bailleurs sociaux qui ne veulent pas d’un trublion dans leurs immeubles. Le président lui conseille donc , s’il n’est pas satisfait des logements sociaux, de travailler afin d’avoir accès à l’immobilier privé.
Jeudi 1er septembre, M. T a finalement été condamnée par le tribunal correctionnel de Caen à trois mois de prison. Le prévenu devra aussi verser 1 000 euros de dommages et intérêts à l’élue qu’il avait agressé verbalement.
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