Au contraire de sa voisine rouennaise, la municipalité bas-normande n’est pas favorable à ce type de contrôle routier, mettant en doute son efficacité pour lutter efficacement contre l’insécurité routière en ville.
Cette ferme prise de position n’empêche pas la préfecture du Calvados de continuer de plancher sur la question. Selon une source proche du dossier de l’administration, “nous cherchons à savoir comment un tel dispositif pourrait permettre de réduire les accidents”.
Pour qu’un radar soit installé sur la voirie, l’accord de son gestionnaire est indispensable, à savoir la mairie pour les axes municipaux, ou le Conseil général pour les routes départementales. “Si la mairie de Caen n’est pas intéressée par un tel dispositif, d’autres communes du département le seront peut-être”, déclare cette même source.
Contraintes techniques
La préfecture assure que pour le moment, aucun site précis n’a été ciblé, arguant que des études doivent être menées pour savoir où les radars pourront être mis en place. Ces derniers ne sont pas sans poser de contraintes techniques importantes qui limitent le nombre d’emplacements possible. Ils ne peuvent pas être installés dans les rues à plus de deux voies par exemple.
D’un point de vue technique, deux lignes équipées de capteurs magnétiques sont généralement intégrées à la chaussée, la première juste avant le feu rouge, la seconde juste après.
En cas d’infraction, une photo du véhicule est alors prise dès que la seconde ligne est franchie. La faute est lourde de conséquences : perte de quatre points sur le permis de conduite du conducteur et amende de quatrième classe à hauteur de 90 €.
> Audio : écoutez l'avis de quelques Caennais.
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