Pourtant, ils semblent bien mieux maîtriser leurs angoisses derrière un volant que le commun des mortels. “Nous sommes habitués aux bouchons, au stress de devoir être à la minute près à chaque arrêt pour respecter les horaires”, souligne cette conductrice employée chez Twisto depuis sept ans. “Arriver en retard aux arrêts ne me stresse pas car c’est toujours indépendant de notre volonté, et puis nos heures supplémentaires sont toujours bien compensées”, relativise Jonathan Simon, conducteur depuis un an.
La pratique plutôt que la théorie
De son côté, le service du personnel de Twisto propose à ses salariés une ou deux journées de formation pour mieux appréhender le stress au travail. Interrogée, l’une d’elle, qui possède onze années d’expérience, “regrette qu’il faille prendre sur son temps personnel pour assister à ces séances. Elles ne m’ont pas apporté grand chose dans mon cas, car il ne s’agit que de théorie et pas de mise en pratique”.
La direction de Twisto a lancé une étude il y a peu pour évaluer, entre autres, toutes les sources de stress liées au métier de conducteur. Il en découlera des formations plus adaptées.
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