Mais le 24 août, il a “un coup de blues”, repense à la mort de son père et boit plusieurs whiskies en solitaire dans un bar du centre-ville. Il téléphone alors à sa femme pour qu’elle vienne le chercher mais prend tout de même le volant et, contournant un rond point, oublie de mettre le clignotant. De quoi attirer l’attention des forces de l’ordre présentes sur place. Le banal contrôle l’amène à se rendre au commissariat pour vérifier son d’alcoolémie. Stressé, il demande à fumer avant l’examen. Résultat : 1,72 g/l de sang. Compte tenu de ses antécédents, il est convoqué en comparution immédiate dès le 26 août. Son avocat, Me Revel, plaide la relaxe, jurisprudence à l’appui, sur le fait qu’une cigarette, consommée moins de trente minutes avant le test, fausse ce dernier. Les écrits de l’audition toutefois ne le stipulent pas. D.T a donc été condamné à huit mois de prison dont cinq avec sursis. Il lui est interdit de fréquenter les débits de boisson, et ne pourra repasser son permis avant un an, après avoir subi un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
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