Tous les ans, l’établissement reçoit en moyenne 150 corps pour permettre aux étudiants de “pratiquer”. “Ceux qui donnent leur corps à la science ont souvent un vécu médical très fort et ils veulent redonner à la médecine ce que la médecine leur a donné. Ou ce sont des personnes qui n’ont pas de croyances particulières et qui, dans un dernier geste, veulent être utiles”, explique le Pr Sylvain Moreau, responsable du laboratoire et chef du service ORL.
“Il ne faut toutefois pas confondre don de corps et don d’organes. Donner son corps à la science se décide de son vivant. Souvent, il y a une prise de contact écrite avec le laboratoire d’anatomie qui ensuite délivre une carte à conserver en permanence sur soi”. En Basse-Normandie, “la culture du don de corps” est importante et permet aux étudiants en médecine de bénéficier d’une formation de qualité. À l’issue des exercices, les corps sont incinérés et une poignée de cendres est symboliquement déposée dans un espace réservé du cimetière Saint-Gabriel, “pour le recueillement de la famille”.
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