Tout pêcheur à pied qui se respecte ne peut rater ce moment privilégié et chausse ses bottes que que soit le temps. Aussi, pour pallier un manque d’informations de ces traqueurs de coquillages et crustacés et éviter une concurrence déloyale avec les professionnels, les services de l’Etat ne chôment pas.
Le littoral du Calvados compte 13 zones “classées”, dont le nombre et la qualité des coquillages permettent une potentielle activité commerciale : elles sont actuellement fermées aux activités de pêche à pied.
Chasse aux inconscients
C’est sur ces plages que les six agents de l’Unité littorale des affaires maritimes (ULAM) sont chargés de dissuader des pêcheurs à pied inconscients de l’illégalité de leur présence. Dans d’autres secteurs, où l’activité est autorisée, l’ULAM contrôle les gabarits et les poids autorisés : “Pour la pêche de loisir, le maximum autorisé est de 5 kilos pour les coquillages dits “fouisseurs”, comme les coques ou les palourdes, et de 10 kilos pour les “non fouisseurs”, comme la moule”, détaille Philippe Le Rolland, adjoint au chef d’unité gestion du littoral à la direction des affaires maritimes d’Hérouville.
Côté taille des coquillages, les moules, comme les palourdes et les praires, ne doivent pas faire moins de 4 cm. Les coques doivent excéder 3 cm pour pouvoir être ramassées. Autre règle : ne pas ramasser de coquillages à moins de 25 mètres de concessions d’huîtres. La prévention vise aussi le comportement des pêcheurs. “Il est essentiel de vérifier les coefficients et les horaires des marées, tout comme les conditions météo. À Merville-Franceville par exemple, les marées montent très vite : parfois, on se croirait presque au Mont Saint-Michel”, souligne Philippe Le Rolland.
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