Dans un vaste entrepôt moderne de 11 200 m2, l’activité est continue, 24heures sur 24 et six jours sur sept. Et pour cause : près d’un million et demi de plis y sont traités chaque jour !
“Le site mondevillais existe depuis 2000, mais en fin d’année dernière, il s’est considérablement transformé pour diriger tous les envois postaux qui transitent en région”, indique Marie Lequin ,en charge de la communication. Depuis, même une lettre postée à Cherbourg et à destination de Cherbourg passe forcément par Mondeville ! “Cela peut paraître surprenant, mais notre organisation s’en trouve grandement améliorée”.
La Poste peut présenter avec fierté ses statistiques : “92% des plis postés avec un timbre à 0,60 euro sont délivrés au destinataire le lendemain à l’échelle régionale, 87% au niveau national”.
35 000 plis à l’heure
Une journée de tri commence à 6 heures, alors que les premiers véhicules quittent le site mondevillais pour approvisionner d’autres centres de courrier. “Les équipes du matin traitent uniquement les plis économiques et industriels des trois départements de la région”, précise Marie Lequin.
Dans l’après-midi, s’ajoutent les courriers originaires ou à destination de la France entière. La soirée et la nuit sont consacrées au traitement du courrier “urgent” en provenance des autres régions, et de la distribution de la presse.
Au cœur de l’action, les agents s’affairent en permanence pour attribuer chaque courrier au bon casier, à l’aide de trois machines de pointe.
Le dispositif chargé du tri préparatoire constitue l’un des maillons essentiels de cette immense chaîne. “Nous utilisons alors une machine spécialisée qui peut traiter jusqu’à 35 000 plis à l’heure”, souligne Nadine François, agent de courrier. Cette machine révèle même les faux timbres ou un poids du pli ne correspondant pas au prix déboursé par l’expéditeur !
“La difficulté, c’est de bien séparer du reste les colis volumineux ou les lettres qui contiennent de petits objets. Et puis, la machine n’aime pas les écritures ou le papier en couleur”, s’amuse-t-elle. La lecture optique de l’appareil permet ensuite une première orientation des courriers vers leurs destinations, avant que d’autres mains ne les expédient à une autre machine.
Sous d’immenses aspirateurs dignes d’un film de science fiction, dont l’objectif est d’absorber les poussières véhiculées par les plis, Charlotte Vigourt s’active. “Je vous assure qu’on n’a pas le temps de réviser sa géographie”, plaisante cette jeune intérimaire.
Les caisses qu’elle emplit sont destinées à l’une des 240 liaisons de transport quotidiennes qui desserviront essentiellement des centres postaux de l’Ouest de la France ou de la région parisienne.
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