Sans amis, ses seules visites sont celles de son fils J., 31 ans. Cependant, ce dernier continue à lui reprocher son passé judiciaire. Mais le père nie encore et toujours les faits de viols sur mineures qui lui ont valu d’être condamné. Pour supporter cette misère, L. R abuse de l’alcool mais prétend ne pas avoir de problèmes avec sa “béquille” : “La preuve, j’ai encore mon permis, je ne conduis jamais ivre”.
Le 14 août dernier, tôt dans la matinée, J. vient demander à son père de le “dépanner en alcool”. Le père va acheter une bouteille de whisky. Tout eux boivent ensemble. Et s’ensuit une énième dispute. Le père (3,03 g/l de sang) s’empare d’un couteau dont la lame mesure 28 cm et frappe son fils (3,14 g/l) à plusieurs reprises. Celui-ci est admis à l’hôpital avec une plaie béante au ventre et et une profonde balafre tout le long du visage ( 17 points de suture). Mais aucun des deux protagonistes ne se souvient des faits, compte-tenu de leur état d’ébriété.
Jugé en comparution immédiate mercredi 17 août, le père indique : “Avant, on ne se battait qu’à mains nues, je voulais lui montrer que “le vieux” n’était pas encore pourri. Je lui demande pardon, mais ça n’enlève pas le mal”.
En récidive de violences, L. R, qui a frôlé la Cour d’assises, a finalement été condamné à trois ans de peine-plancher. De plus, le tribunal a suivi la requête du procureur qui demandait la révocation totale de la remise de peine dont avait bénéficié le prévenu mais sur douze mois seulement. L. R écope donc d’ un total de quatre ans de prison.
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