L'été venu, Jean-Philippe Paquet ne dit pas non à quelques swings sur les greens de golf. Mais le dada de ce grand brun d'1,89 mètre correspond mieux à la rudesse de son pays natal, le Canada. Jean-Philippe Paquet, né dans une petite ville de la province du Québec, pratique le hockey sur glace depuis qu'il a six ans et en a fait son métier il y a seulement quelques semaines. L'ancien étudiant en histoire, qui se destine à l'enseignement, est en train de vivre sa première expérience de hockeyeur professionnel à Caen. Il a rejoint l'équipe de Ligue Magnus au début du mois d'août et semble ravi de son choix. « J'ai joué en ligue junior puis en championnat universitaire ces trois dernières années, détaille-t-il de son accent chantant. J'avais l'ambition d'aller en Europe à la fin de mes études. Comme j'ai quelques contacts en France et que j'ai entendu beaucoup de bien sur Caen de la part d'anciens joueurs, j'ai atterri ici. »
Attendu au tournant
Drafté en NHL, la plus grosse ligue internationale, il y a quelques années, mais recalé avant que la saison ne démarre, Jean-Philippe Paquet propose de solides références sous son profil de défenseur porté vers l'attaque. De toutes les recrues défensives, il est l'une des plus attendues. « J'en ai conscience mais je ne me mets pas de pression avec ça, dit-il. Je suis vraiment exciter et j'ai hâte de montrer ce que je sais faire. Je n'ai pas d'objectifs statistiques car je pars un peu dans l'inconnu, n'ayant jamais vu de matchs de Ligue Magnus, mais je veux apporter le plus possible à l'équipe. » Pour le moment, l'ancien joueur de l'université de Moncton prend ses marques lors des matchs amicaux. Les différences entre le jeu nord-américain et le jeu français, qui s'expliquent notamment par la taille des patinoires plus importantes en France, requièrent une période d'adaptation.
Des différences avec le Canada
« Le jeu est moins physique, plus technique et tactique, relève Jean-Philippe Paquet, 24 ans. En tant que défenseur, il faut toujours garder un œil derrière car le territoire à surveiller est plus grand. » Bien intégré, satisfait des premières prestations collectives (il n'a pas participé au troisième match amical, perdu 4-0 contre Angers, en raison de douleurs aux adducteurs), Jean-Philippe Paquet a les cartes en main pour s'imposer comme un patron de la défense caennaise.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.