Un homme y est caché. Il a descellé un des barreaux de la fenêtre arrière de l’établissement. Selon ses dires, elle a ensuite été assommée par le manche du couteau que l’intrus tenait à la main. Le fils de la victime, âgé de 45 ans, arrive à la rescousse et réussit à ouvrir la porte contre laquelle l’agresseur se tient. Il lui dit : “Si tu veux de l’argent, il faut passer par la caisse du bar”. L’homme serait alors tranquillement ressorti par la salle, sans éveiller les soupçons des quelques consommateurs, empochant 500 € au passage.
Interpellé un peu plus tard, M.B, 20 ans, nie les faits. Il a pourtant a été reconnu par ses propres parents sur la vidéo de la caméra de surveillance du bar. Durant la garde à vue, durant laquelle il a refusé l’assistance d’un avocat, il a prétendu être resté au lit chez sa compagne ce jour-là. Après renvoi de sa comparution immédiate du 4 au 25 juillet, il reconnaît finalement certains faits à l’audience. S’il admet être l’homme en question, il nie tout fait de violence. Par exemple, la blessure de la patronne sur un radiateur : selon lui, c’est son fils qui l’a poussée, en entrant de force dans le bureau.
Seule certitude selon lui, il n’a jamais menacé directement ni blessé avec son couteau. Le prévenu nie par ailleurs avoir empoché de l’argent. Il s’excuse à la fois pour les victimes et aussi pour ses parents, présents à l’audience, avec un “comité de soutien” remplissant la moitié de la salle.
Ce primo délinquant encourt jusqu’à dix ans de prison. M.B est finalement condamné à quatre ans d’emprisonnement, dont 18 mois avec sursis.
Durant ses deux ans de suivi socio-judiciaire, il devra aussi indemniser ses victimes, ne plus les rencontrer, ne plus fréquenter le bar et est interdit de port d’armes.
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