Les deux disputes auraient commencé sur des “broutilles”.
Selon l’avocate de la victime, ce tyran domestique ne supportait pas la moindre contradiction et la seule erreur de sa cliente était d’avoir repris la vie commune avec lui, à la suite d’une procédure de divorce arrêtée en cours. “Les femmes battues ne sont pas les plus perspicaces dans les décisions à prendre lors d’une séparation”, a constaté l’accusation. Selon la défense, l’homme était revenu habiter “chez” sa femme et cette dernière le lui faisait de plus en plus sentir. Par exemple, il n’avait pas accès à ses affaires personnelles dans le garage dont elle avait la clé. Sans excuser ses gestes (torsion du genou et tentative d’étranglement), cela présenterait un début d’explication. Le jour de l’audience, la procédure de divorce est officielle. Le retraité hérite d’une peine de 18 mois d’emprisonnement entièrement assortis d’un sursis, avec mise à l’épreuve de deux ans. Il lui est interdit de rencontrer la victime. Il devra lui verser 2 000 € d’indemnités.
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