Deux ans déjà que le calvaire d'Asia Bibi, une chrétienne du Penjab au Pakistan a commencé. Les faits remontent au 14 juin 2009 quand éprise de l'envie de se désaltérer, elle a bu de l'eau dans un puits supposé réservé aux musulmans sous les yeux de témoins qui l'ont dénoncé. Elle a alors rapidement été accusée de "blasphème" pour avoir répondu aux femmes qui l'ont accusé d'avoir "sali" l'eau.
En novembre dernier, la justice pakistanaise l'a alors condamné à mort par pendaison. Mère de cinq enfants, elle est dans l'attente de passer en appel pour que la peine capitale soit annulée. En attendant, elle est toujours en prison.
A la mi-juillet, le président du Conseil général du Calvados a adressé un courrier au ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, afin que soit accentuée la mobilisation de la France en faveur d'Asia Bibi, 40 ans. "Cette affaire illustre un drame, celui d'une loi qui bafoue les droits fondamentaux qui n'est pas digne de ce grand pays qui a pourtant ratifié le pacte international sur les droits civils et politiques en 2010", a fait savoir Jean-Léonce Dupont. Autre membre du Conseil général à se faire entendre sur ce dossier : Claude Leteurtre. A écouter dans le player.
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