Surtout, lorsque des victimes ne se font pas assister par des avocats. Récemment, un Virois qui s’était fait voler des formules de chèques par son ex-compagne (3 000 euros) se présente à la justice. La victime s’explique: “Je veux un papier qui dise qu’elle me doit bien l’argent”. “Vous constituez vous partie civile” ? l’interroge-t-on. L’homme hésite, visiblement perplexe : “Ben, non !” Il a alors été considéré comme renonçant à sa plainte... Son ex-compagne, elle, a bien été pénalement condamnée sans que le jugement précise qu’elle devait aussi le rembourser...
Quelques temps plus tard, la présidente interroge une autre victime qui s’est fait dégrader sa moto lors d’une altercation. Le coupable a été arrêté et est jugé. “Voulez-vous des “dommages et intérêts ?”. “Euh... Non”, répond la victime. La justice considère alors qu’elle rennonce à sa plainte. Le prévenu est relaxé. A l’audience pourtant, la victime présentait un devis de réparation chiffré, signe d’une volonté d’indemnisation...
Une fois cependant, devant l’hésitation d’une victime face au terme “dommages et intérêts”, la présidente a traduit : “Voulez-vous des sous ?”. Aussitôt, le visage de la victime s’est éclairé. Devinez sa réponse…
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