"Il s'agit de prêtres mis en cause ou non dans la presse, déjà condamnés ou non", a déclaré une source diocésaine.
"Pour toutes les situations concernées, les faits sont connus de l’autorité judiciaire", précise un communiqué du diocèse.
Le père Bernard Preynat, mis en examen en janvier pour des agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans et déjà relevé de ses fonctions à l'été 2015, ne fait pas partie de ces quatre prêtres, a ajouté la source diocésaine.
A la suite des avis émis par le collège d’experts, d'autres prêtres du diocèse ont fait l’objet de mesures d’accompagnement particulier.
Il s'agit de prêtres déjà jugés qui vont bénéficier d'un "suivi" du diocèse.
Lors d’une réunion à laquelle il avait convié tous les prêtres du diocèse le 25 avril, Mgr Barbarin s’était engagé à publier d’ici le 30 juin les conclusions d’un collège d’experts chargés "d’étudier et d’analyser le cas de certains prêtres dont la situation est problématique au regard de leur activité pastorale, de la loi civile ou canonique dans le domaine affectif et sexuel".
Ce collège est composé d’un magistrat, d’un psychiatre, d’une psychanalyste, d’un médecin, d’un canoniste, d’une assistante sociale, d’un père et d’une mère de famille ainsi que du vicaire général modérateur chargé de présenter les dossiers. Il s’est réuni à sept reprises depuis sa constitution.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.