Au courant d'un possible trafic de stupéfiants se tenant dans un immeuble de l'allée des Cerises, à Oissel (Seine-Maritime), la brigade anti-criminalité met en place, lundi 27 juin 2016, une surveillance. Dans la soirée, les policiers interpellent trois consommateurs après une transaction. Ils sont ramenés au commissariat et placés en garde à vue.
Lors de la surveillance de l'immeuble, les forces de l'ordre voient que le vendeur possède des armes chez lui. Ils décident de l'interpeller mardi 28 juin 2016 à 6h du matin à son domicile. Agé de 44 ans et résidant à Oissel, il est placé en garde à vue.
De la drogue et des armes découvertes
La perquisition menée chez lui s'avère fructueuse. Côté stupéfiants, les policiers mettent la main sur 13g d'héroïne, un gramme de cocaïne, quelques grammes de cannabis et 500€ en liquide. Mais ce sont des armes qui sont découvertes par les forces de l'ordre : un fusil de chasse à canon scié juxtaposé, une carabine avec lunette calibre 22 long rifle, un revolver calibre 8 mm, une arbalète de chasseavec sa flèche, un couteau de chasse avec une lame de 21cm et un pistolet d'alarme à gaz lacrymogène.
L'homme était déjà considéré comme très dangereux. Il était suivi par le centre hospitalier psychiatrique du Rouvray, qu'il n'avait pas réintégré suite à une permission de sortie. Il y a été conduit avant qu'une décision judiciaire soit prise.
Cette opération s'inscrit dans le cadre du plan national de lutte contre les armes illégalement saisies mené par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve depuis la fin de l'année 2015.
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