L’association a annoncé, dans un communiqué, avoir "porté plainte pour maltraitance et actes de cruauté contre les deux établissements".
"L214 rend publique une nouvelle vidéo montrant des actes de maltraitance, des violations de la réglementation, et des animaux en grande souffrance au moment de leur mise à mort", écrit l'association dans un communiqué.
Les images ont été tournées entre novembre 2015 et mai 2016, précise l'association.
Les images, publiées mercredi matin sur le site internet du Monde, montrent des chevaux "parfois tirés au treuil jusque dans le box d'abattage".
Par ailleurs, "les dispositifs d'étourdissement étant inadaptés ou défaillants, les cochons reçoivent des chocs électriques avant d'être vraiment insensibilisés", dénonce l’association. Les moutons "sont suspendus encore conscients en cours de saignée.... les bovins sont saignés sans étourdissement, par cisaillement, et le sacrificateur revient découper dans la gorge des animaux conscients", selon L214.
Dans l'abattoir du Mercantour "les conditions d'abattages des bovins sont moyenâgeuses" et "de nombreux moutons sont suspendus conscients en cours de saignée".
En visite surprise le 7 mai à l'abattoir de Pézenas, le député LR de l'Hérault Elie Aboud, membre de la commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs, n'avait constaté "aucun dysfonctionnement".
Une commission d'enquête parlementaire sur "les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français" a été créée après la diffusion ces derniers mois par l'association L214 de vidéos révélant des mauvais traitements dans les abattoirs gardois d'Alès et du Vigan, puis dans celui du Pays de Soule, à Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques).
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