Le camp du président socialiste Nicolas Maduro "a entamé des discussions" pour saisir la chambre constitutionnelle du TSJ et lui demander "l'abolition de cette Assemblée nationale", où le centre droit est majoritaire depuis janvier, a déclaré M. Bolivar au cours d'une conférence de presse.
Mi-juin, le TSJ, accusé par l'opposition de jouer le jeu du gouvernement, avait déjà donné une suite favorable à une plainte du président Maduro pour usurpation des fonctions gouvernementales, provoquant ainsi l'annulation de deux décisions prises par le Parlement monocaméral.
Gouvernement et Assemblée sont engagés dans un bras de fer depuis plusieurs mois, l'opposition cherchant à obtenir le départ anticipé de Nicolas Maduro, élu en 2013 jusqu'en 2019, via un référendum révocatoire.
Cette lutte de pouvoir survient dans un contexte de grave crise économique pour ce pays pétrolier miné par la chute des cours du brut, qui se traduit par des pénuries alimentaires et de médicaments suscitant de plus en plus de contestation sociale.
Outre l'accusation d'usurpation, la coalition gouvernementale envisage d'inclure, dans sa requête adressée au TSJ, les charges de trahison à la patrie, violation de la Constitution et d'abus d'autorité en matière de politique extérieure.
"Nous demandons que la dissolution (du Parlement) soit accompagnée de l'appel à des élections législatives pour que ce soit le peuple qui dise si cette Assemblée qui fait de l'obstruction et viole la Constitution doit se maintenir" ou non, a indiqué Didalco Bolivar.
Les discussions sur cette possible saisine du TSJ ont débuté mardi et une décision sera annoncée la semaine prochaine, a-t-il précisé.
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