Pour Frédéric Sanchez, il s'agit d'une "photographie de la gestion réelle" de la collectivité en 2015. Mercredi 29 juin 2016, à Rouen (Seine-Maritime), les élus de la Métropole vont adopter le premier compte administratif de la Métropole. Et son président salue déjà "un point de départ très satisfaisant et des finances totalement maîtrisées". Frédéric Sanchez met en avant "une capacité de désendettement inférieure en trois ans". Traduction : si la Métropole arrêtait tout investissement, elle pourrait rembourser sa dette en moins de trois ans.
Pas d'augmentation d'impôts
Si l'on cumule les sept budgets (budget principal et budgets annexes) le premier compte administratif fait mention de 577 millions d'euros de recettes pour 466 millions de dépenses de fonctionnement, ce qui permet de dégager une épargne brute de 110 millions d'euros. Quant aux investissements, 163 millions d'euros ont été déboursés par la Métropole en 2015.
Côté imposition, Frédéric Sanchez se délivre la aussi un satisfecit :
"Nous avons le taux d'imposition des entreprises, la CFE, le plus faible d eFrance et nous n'avons pas touché aux impôts des ménages".
Un million d'euros pour l'enseignement musical
Cette gestion permet à la Métropole de continuer son investissement. Parmi les délibérations abordées en Conseil ce mercredi, l'une porte sur une subvention supplémentaire de un million d'euros pour l'enseignement musical sur le territoire métropolitain. Une somme qui s'ajoute aux 275 000€ annuels qui profitent à Rouen, Petit-Couronne et Grand-Couronne qui accueillent des conservatoires. Les communes gardent cependant la compétence Enseignement musical.
Reprise de deux compétences du Département
Dans le cadre de la loi NOTRe, des compétences des Départements sont transférées aux Métropoles. La Métropole Rouen Normandie assume déjà, depuis le 1er janvier 2016, les compétences de la voirie et des musées, autrefois du ressort départemental. Elle récupèrera au 1er janvier 2017 les compétences "Prévention Spécialisée" et le Fonds d'Aide aux Jeunes.
La première permettra "une meilleur coordination entre les communes et la Métropole dans le cadre de la politique de la Ville" et des 14 quartiers où vivent les plus modestes. La seconde fait de la Métropole "un interlocuteur renforcé à l'égard de la Mission Locale qui administre ce fonds d'aide aux jeunes". La Métropole le financera donc davantage.
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