L'idée d'un nouveau référendum a été avancée la veille par le chef du parti au pouvoir en Pologne Jaroslaw Kaczynski.
"Je ne pense pas que cela soit correct (répéter le référendum - ndlr). En démocratie, il faut respecter les résultats des élections et s'y soumettre", a déclaré M. Lidington, qui a participé lundi à Varsovie à une rencontre de ministres des Affaires étrangères et hauts responsables de dix pays de l'UE organisée à l'initiative du chef de la diplomatie polonaise.
Lidington a aussi souligné que "la participation au référendum a été très forte, plus de 72% des électeurs, soit plus qu'aux dernières élections parlementaires".
Lundi, le chef du parti Droit et Justice (PiS, conservateur) au pouvoir en Pologne Jaroslaw Kaczynski, a souhaité une deuxième consultation. "Notre conception, celle pour aujourd'hui, pas pour l'avenir, prévoit des efforts pour que la Grande-Bretagne retourne dans l'Union, pour qu'il y ait un deuxième référendum. Une telle tendance existe en Grande-Bretagne", a dit M. Kaczynski à des journalistes à Bialystok, selon l'agence PAP.
Interrogé sur la sortie de l'Ecosse du Royaume Uni, M. Lidington a déclaré que l'éclatement du Royaume Uni "serait une tragédie". "La sortie de l'Ecosse pourrait avoir des conséquences économiques graves" et "son adhésion rapide à l'UE" n'est pas garantie.
La Première ministre écossaise "se trompe" aussi en pensant que le parlement écossais dispose d'un droit de veto sur le vote du 23 juin, a encore déclaré Lidington.
La Première ministre écossaise et patronne du Parti nationaliste écossais (SNP) Nicola Sturgeon a suggéré que le parlement écossais avait le droit de veto pour rejeter les résultats du référendum.
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