De son côté, l’homme est père d’un petit de 18 mois, conçu avec sa précédente compagne. Courant mai, il obtient une décision de garde alternée de ce bambin une semaine sur deux.
Le 14 juin, ce dernier est admis aux urgences sur intervention de la mère qui a constaté des anomalies : il souffre en fait d’au moins deux fractures au tibia et au bras...
Lors de leurs premières auditions, le couple fait porter les soupçons sur un ami de 47 ans qui aurait maltraité le petit garçon. Après sa garde à vue, l’homme est mis hors de cause. Ce serait le couple qui, ne supportant pas le retard moteur de l’enfant par rapport à l’autre, l’aurait maltraité.
L’ami blanchi est cependant appelé le 29 juin à répondre de non-dénonciation de mauvais traitements, tandis que le couple comparaît pour violences importantes par ascendant. Un renvoi de droit leur est accordé jusqu’au 27 juillet, pour préparer leur défense.
Le procureur avait demandé un strict contrôle judiciaire, mais le tribunal, craignant les pressions sur trois autres témoins, a ordonné leur placement en détention provisoire. Ils fêteront leurs anniversaires respectifs en prison.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.