Ariunaa Toodoi, 38 ans, est originaire de Mongolie. Avec son mari, elle a demandé un asile en France, où deux de ses enfants sont nés. Le temps que le dossier soit étudié, le couple reçoit des allocations de secours, mais n’obtient pas d’autorisation de travailler. Difficile donc de gagner de l’argent.
Le mari s’ennuie et tente d’oublier sa situation dans l’alcool. Il vient d’être emprisonné pour une récidive de conduite en état alcoolique. Sa femme se retrouve seule.
Sans allocation de secours, elle est alors hébergée par le 115, qui la prend en charge avec ses trois enfants dont certains sont scolarisés.
“Jugement sévère”
Le 17 mars dernier, elle est repérée par les vigiles du carrefour de Bayeux avec six mascaras en poche. Le but : les revendre pour disposer de quelques euros d’avance.
À l’audience correctionnelle du 7 juillet, il lui est rappelé par interprète interposé qu’elle encourt jusqu’à un an de prison.
C’est finalement pour deux mois fermes qu’elle sera emprisonée. Une sanction jugée sévère par les proches de la condamnée, surtout pour les trois enfants dont elle va devoir se séparer pendant plusieurs semaines.
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