Le 1er juillet, lors de l’annonce de la mort cérébrale de son père en présence de sa sœur, il a explosé de fureur devant les médecins du CHU. Il a sorti un pistolet d’alarme rafistolé et hurle : “Il faut que mon père vive, sinon, ça va barder”. Heureusement, sa sœur est parvenue à le calmer.
Reconnu non dangereux
Il est retourné dans la maison déserte de son père. C’est là que le mardi 5 juillet, complètement ivre et habillé en tenue de combat et béret rouge, il “danse” dans le jardin du pavillon avec une serpette trouvée dans la cave. Deux femmes de 73 et 60 ans s’approchent pour partager leur chagrin. Mais, contre toute attente, Yann Serra se précipite sur elles dans la rue et, serpette à la main, menace “de les égorger, comme au Rwanda”.
Ces récidives ont conduit le prévenu à répondre de ses actes en comparution immédiate le 8 juillet. Réputé non dangereux, le psychiatre l’a estimé responsable de ses actes. Pour sa défense, Me Cécile Jouanno a parlé davantage d’attitudes disproportionnées et inadéquates que de réelle mise en danger de la vie d’autrui. Son séjour militaire au Rwanda lui aurait laissé des “séquelles”. Le tribunal lui a infligé néanmoins 6 mois de prison.
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