Faute de réponse positive du Vatican, la France avait dû renoncer à son premier candidat, Laurent Stefanini, catholique pratiquant et homosexuel, dont le nom avait été proposé dès le début de 2015.
La nomination par le président François Hollande d'un autre candidat, en la personne de M. Zeller, 63 ans, ancien ambassadeur au Canada, père et grand-père, a mis fin à plus d'un an de conflit feutré entre Paris et le Vatican, et quinze mois de vacance de ce poste prestigieux.
Laurent Stefanini, diplomate chevronné ayant déjà été ministre-conseiller dans cette ambassade entre 2001 et 2005, très apprécié pour ses compétences y compris au Vatican, mais qui ne cachait pas son homosexualité, n'a jamais été agréé par le Saint-Siège, même s'il a été reçu personnellement et longuement par le pape.
Le Vatican se serait apparemment offusqué que le président Hollande ait voulu imposer ce candidat, après les vifs débats autour de la loi sur le mariage gay de 2013, auquel l'Eglise s'était montrée opposée.
Ce conflit feutré que certains milieux politiques français de droite auraient contribué à attiser a laissé un parfum d'amertume dans les relations entre le pontificat de François et la France laïque.
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