“Il y a de quoi être fier de ce centre international d’excellence qui valorise notre territoire”. Il faut dire que le CHU compte parmi ses médecins 15 des 37 spécialistes mondiaux du cancer de la plèvre, une maladie rare qui ne concerne que 0,3 % des cancers à travers le monde.
Lié à l’amiante
Début juin, ce service, dirigé par le Pr Françoise Galateau-Sallé, a lancé un logiciel sécurisé en réseau qui révolutionne l’univers du diagnostic. “Nous numérisons des lames de tissus que nous envoyons ensuite à nos confrères à travers le monde afin qu’il puisse identifier s’il s’agit bien d’un cancer de la plèvre ou pas”, explique-t-elle.
Alors qu’il fallait cinq mois auparavant pour délivrer un résultat, il faut aujourd’hui de 15 minutes à une semaine. “La difficulté de ce cancer, c’est de le diagnostiquer avant qu’il ne soit invasif, car il peut être confondu avec un cancer du sein ou du poumon et bien évidemment, le traitement ne sera pas le même”, complète Françoise Galateau-Sallé. Chaque année, 825 nouveaux cas sont détectés en France. Pour 80 % d’entre eux, ils sont liés à une exposition passée à l’amiante.
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