Les 150 premiers scooters blancs seront "éparpillés" dans les rues de la capitale dès mardi et aussitôt disponibles à la location, a indiqué à l'AFP Bertrand Fleurose, président et fondateur de Cityscoot.
Le concept, présenté en juin 2015, repose sur une application mobile, qui permet de géolocaliser et de réserver les deux-roues, qui démarrent avec un code à quatre chiffres et sont ensuite facturés à la minute.
Bridés à 45 km/h, ces scooters doivent être restitués dans une zone pour l'instant limitée au tiers de la superficie de Paris, qui sera étendue progressivement.
"A partir de 400 ou 500 scooters, aux alentours de novembre, on couvrira tout Paris", assure M. Fleurose, qui se fixe pour objectif de porter ce nombre à 1.000 "avant fin mars 2017", puis à plus de 3.000 "à horizon 2020", avec des extensions dans les communes voisines.
Le patron de Cityscoot entend s'étendre "parallèlement dans des grandes villes de province et d'Europe", .
"Il faut s'attendre à trouver d'ici cinq ans des scooters électriques en libre service dans toutes les grandes villes", affirme-t-il, soulignant que des concurrents se sont déjà lancés à Barcelone ou à Berlin.
La start-up française a pu compter jusqu'à présent sur le soutien moral de la mairie de Paris, qui s'était dite prête à renoncer à son propre projet, baptisé Scootlib, en cas de succès de Cityscoot.
La société espère donc boucler rapidement une levée de fonds couvrant les millions d'euros dépensés pour développer sa technologie et, surtout, acheter des centaines de scooters.
Fabriqués "à 95% en Europe", les deux-roues sont équipés de deux batteries lithium-ion, dont une fournie par le français Easyli, basé à Châtellerault (Vienne).
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