L'homme comparaissait le mercredi 15 juin 2016 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour violence conjugale. A la barre, il explique : « J'étais très énervé par ses soupçons car j'avais réellement rompu avec ma maitresse, même si nous avions conservé des relations amicales par textos. De plus, j'étais sous antidépresseurs et ce soir là, j'avais bu du whisky et plusieurs verres de vin. »
Retour sur les faits
Le 13 juin 2015, à Creuilly, au nord de Caen (Calvados), après avoir passé la soirée chez des amis, un couple regagne son domicile vers une heure du matin. La femme monte se coucher à l'étage tandis que l'homme reste devant la télévision. Entendant son mari parler au téléphone, l'épouse redescend. En effet, il a prétendu avoir mis fin récemment à une relation adultère, mais celle-ci a des doutes. Suite à quelques échanges verbaux, elle tente de lui arracher l'appareil des mains. En réponse, l'homme lui assène un coup de poing en lui hurlant de dégager.
Lui serrant la gorge il lui casse son téléphone dans le visage.
L'épouse retourne dans sa chambre et se rhabille. Il la rejoint craignant sans doute son départ. Il se jette alors sur elle. Lui serrant la gorge de la main droite, il lui casse son téléphone dans le visage de la main gauche. La poussant sur le lit, il la frappe à coups de poing dans le ventre avant de l'enfermer à clé. Étant parvenu a appeler sa fille, la victime est transportée à l’hôpital. Elle porte des hématomes et des ecchymoses au visage, au cou, aux bras, aux côtes. Leur fille témoigne que c'est la seconde fois que sa mère subit des violences et des insultes.
C'était une période particulière
« Nous sommes mariés depuis bientôt trente ans et avons deux grands enfants. Cela fait un an que nous avons des soucis dans notre couple, jamais avant. J'ai compris que cela venait de moi. Je vois désormais un psychologue. » La victime, quant à elle témoigne par écrit : « Avec ses regrets et ses soins, je pense que mon mari a suffisamment payé sa faute. C'était une période particulière. » Le procureur l'entend bien mais au regard de la violence de l'agression, considère que le prévenu doit être tout de même condamné. Il écope donc d'un mois de prison avec sursis et de cinq ans de mise à l'épreuve.
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