A tout juste 18 ans, le jeune homme originaire d’Evrecy consacre toute sa vie à la pratique de la danse. “Cela fait vraiment partie de mon quotidien depuis que je suis tout petit”, confie-t-il. Berengère, sa maman, en témoigne : “Mon fils a la capacité de reproduire le moindre mouvement qu’il observe”.
Son art, Illan le pratique au lycée Louis Liard de Falaise, où il s’inscrit pour l’option danse. “J’ai beaucoup appris au contact de divers intervenants, des grands danseurs étoile ou un des membres de la troupe de la chorégraphe Pina Bausch.”
Après deux ans de pratique dans une compagnie, il commence à donner des cours. Il n’a que 16 ans et enseigne déjà à un public large, “des élèves de 6 à 46 ans”, à qui il essaie d’insuffler cette idée de partage qui lui est si chère.
Très tôt, Illan se prend de passion pour un courant de la danse orientale appelé tribal fusion. Née aux Etats-Unis, cette discipline hybride s’inspire de danses tziganes et indiennes. “Le tribal est un art plutôt féminin, mais je travaille à faire ressortir aussi une spécificité masculine à travers une idée de puissance.”
Prix spécial au festival de Hanovre en Allemagne
En mai dernier, Illan est invité par un festival de danse à Hanovre en Allemagne qui lui propose de participer à une compétition de tribal. Le danseur saute sur l’occasion et remporte le prix spécial : “J’y allais simplement pour danser, et je repars avec une invitation au festival de San Francisco en Californie. C’est génial !”
Ce qui caractérise aussi le personnage, en plus de son originalité, c’est sa grande modestie. La preuve que talent et humilité ne sont pas forcément incompatibles.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.