Devant les 67.000 spectateurs du NRG Stadium de Houston acquis à sa cause, "El Tri" a enchaîné un 22e match sans défaite, plus longue série d'invincibilité en cours du football mondial.
Avec ce point du nul et une meilleure différence de buts (7 pts, +4 contre + 2 à son adversaire du jour), le Mexique devrait éviter en quart de finale l'Argentine de Lionel Messi, si celle-ci termine mardi, comme largement attendu, en tête du groupe D, et devrait retrouver le Chili, tenant du titre.
Autre point positif pour Juan Carlos Osorio qui avait décidé de laisser au repos neuf titulaires habituels dont sa star Javier Hernandez, il peut compter aussi en attaque sur Jesus Corona, auteur du somptueux but de l'égalisation à la 80e minute.
A la manière d'un Lionel Messi, l'attaquant du FC Porto, surnommé "Tecatito" et âgé de 23 ans, a passé en revue cinq défenseurs vénézuéliens avant de tromper Dani Hernandez.
Le Mexique, revigoré par l'entrée en jeu pour les vingt dernières minutes de "Chicharito", aurait pu égaliser et prendre le large plus tôt, mais Hernandez a contrarié notamment en première période Hirving Lozano (22), Corona (35) et repoussé deux tentatives à bout portant à la 74e minute.
Le Venezuela a de son côté toutes les raisons d'être satisfait: arrivé aux Etats-Unis avec l'étiquette peu enviable de lanterne rouge des qualifications sud-américaines pour le Mondial-2018, la "Vinotinto" a fini la phase de poules avec sept points, éliminé l'Uruguay (1-0) et contrarié le Mexique.
Sans complexes, les Vénézuéliens ont ouvert la marque dès la 10e minute sur un coup franc conclu par un spectaculaire ciseau de José Manuel Velázquez, et se découvrent de l'ambition.
"Je suis déçu parce que nous voulions et nous pouvions remporter ce match", a insisté leur sélectionneur Rafael Dudamel.
"On a un peu souffert physiquement, mais on a aussi beaucoup appris", a-t-il estimé.
Dans la seconde rencontre de la journée, l'Uruguay a sauvé l'honneur avec une victoire 3 à 0 face à la Jamaïque, sans qu'Edinson Cavani, encore mal inspiré, ne parvienne à ouvrir son compteur personnel.
Insuffisamment remis d'une blessure à une cuisse, Luis Suarez a suivi la rencontre, comme les deux précédents matches, du banc des remplaçants. La Copa du Centenaire ne lui aura pas permis de faire oublier sa dernière apparition dans un grand rendez-vous, le Mondial-2014 au Brésil qu'il avait quitté par la petite porte après avoir mordu un adversaire.
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