Peu avant 23h00, le mercredi 1er juin 2016, alors qu'il était couché depuis 5 minutes seulement, un habitant de Quibou dans le centre-Manche a été cambriolé par trois personnes cagoulées.
La peur de sa vie
Gérard est un agriculteur de 72 ans, à la retraite. Il habite la ferme qui l'a vu naitre. Le soir du mercredi 1er juin 2016, il a vécu quelques minutes effroyables qui depuis sont gravées "là" (ndrl : sa tête).
Quelques jours après les faits, la peur se lit encore dans ses yeux bleu clair sur son visage plein de bonté. Il était 22h45 quand il entend un bruit inahbituel à l'extérieur de son domicile isolé. Il croit d'abord à un courant d'air dans son parasol cassé.
"Le bruit résonne encore dans ma tête"
Gérard vient de se coucher dans sa chambre au rez de chaussée. Un instant après les premiers bruits, une fenêtre de la porte d'entrée est cassée par "les gangsters" dans un bruit assourdissant. Paniqué, Gérard se lève va à la fenêtre ... l'un des cambrioleurs lui intime déjà l'ordre de ne pas bouger.
Trois personnes cagoulées
Ils sont trois, cagoulés. L'un surveille Gérard, "un grand gars d'1,80 m", pendant que les deux autres "nerveux" fouillent la pièce principale, voisine de sa chambre. Le cambriolage dure 7 à 8 minutes seulement.
Les cambrioleurs embarquent la télévision, une pomme d'or (prix reçu par Gérard pour la qualité de son cidre) et son portefeuille contenant ses papiers (carte bancaire, identité, permis de conduire,...).
Avant de quitter les lieux, ils cassent le téléphone de Gérard.
La chaire de poule
"j'avais mal au ventre et la chaire de poule". Gérard est sonné. Il passe le reste de la nuit seul, paralysé par le choc, incapable de donner l'alerte.
"des gangsters à Quibou"
Le lendemain matin, jeudi 2 juin 2016, Gérard a déposé plainte à la gendarmerie et se rend à la banque pour faire opposition. Ce soir là, il dormira "chez un copain", pas le coeur à retourner dans sa ferme, sur ses terres qu'il chéri tant. En regardant le ciel pluvieux, il répète incrédule "des gangsters à Quibou"...
Un rendez-vous chez celui "qui pose des questions"
Vendredi 2 juin 2016, Gérard est tellement choqué qu'il va sans résister chez le psychologue à l'hopital de Saint-Lô. Pour l'agriculteur, peu habitué à ce genre de thérapies, ce sera "le médecin qui pose plein de questions".
Trois jours après, il a toujours "quelque chose là" dans le ventre, celui qui vivait en paix au milieu de la nature jusqu'au 1er juin 2016.
Gérard raconte son histoire. Le psychologue lui a dit que "ça lui ferait du bien".
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Je vis à même pas 3mn en voiture de chez ce monsieur, c'est vraiment pas rassurant ce genre d'événement. J'espère qu'ils se feront choper !!!
Pauvre homme. C'est une honte. J'espère sincèrement qu'ils vont être retrouver mais bon si c'est pour prendre 6 mois de sursis à quoi bon !
Pauvre monsieur. Vraiment plus en sécurité nulle part ça devient grave et triste...
Est-ce qu'il n'y a pas un peu de condescendance dans la façon de rapporter les malheurs et les propos de ce monsieur ?